Kurt, Directeur Design & Build chez Transmoove, pose une meilleure question aux facility managers en Belgique : combien d’argent jetez-vous lors de votre prochain déménagement de bureaux ?
Les chiffres issus de 50 ans d’expérience sont clairs : 60 % de votre mobilier de bureau est parfaitement réutilisable. L’ignorer ? C’est envoyer 30 % de votre budget projet et 57 kg de CO₂ par meuble… à la poubelle. « Et ce n’est encore que le début du problème », précise Kurt.

Le vrai problème ? Votre direction pense que vous travaillez durablement. Vos collaborateurs voient partir une montagne de déchets. Et vous devez justifier tout cela.
La bonne nouvelle ? La solution existe. Dans cet article, Kurt partage sa méthode pour transformer n’importe quel facility manager sceptique en véritable acteur de circularité. De l’échelle R au management émotionnel, de Bruxelles à Gand. Parce qu’un déménagement de bureaux ne doit pas signifier un adieu à la valeur.
"Vous ne voyez pas que c'est de l'occasion ?" Cette réaction, nous l'obtenons systématiquement à chaque livraison. L'étonnement dans la voix d'un facility manager qui, trois mois plus tôt, avait des objections bien différentes.
Moi (Kurt) je reconnais ce scénario à chaque fois. Une organisation fait face à un déménagement de bureau. Le facility manager reçoit la question : que faisons-nous avec 300 bureaux, 400 chaises et 150 armoires ? Le premier réflexe : tout jeter, tout racheter neuf. Logique, car ça a toujours été comme ça.
Mais ensuite vient la dure réalité. La direction demande un plan de durabilité. Les RH veulent savoir ce qui arrive au mobilier. Et soudain, ce facility manager fait face à une montagne de questions auxquelles personne n'a de réponse.
Prenons l'exemple d'une grande entreprise financière que nous avons récemment accompagnée. Le facility manager est venu nous voir avec 300 nouveaux bureaux qui devaient être achetés.
Très bien, avons-nous dit, mais qu'arrive-t-il à ces 300 anciens bureaux ?
"On les jette. N'est-ce pas ?"
Depuis le COVID, le monde a changé. Non seulement par le travail hybride, mais surtout par la façon dont les organisations pensent au mobilier. Nous le remarquons dans chaque demande de prix qui arrive : personne ne peut plus vendre "juste jeter".
Les chiffres ne mentent pas. Les fabricants de mobilier de bureau neuf réalisent cette année 20 à 30% de chiffre d'affaires en moins. En même temps, tous les acteurs du marché de l'occasion voient une augmentation. Ce changement ne tombe pas du ciel.

Le gouvernement flamand, par exemple, a des exigences concrètes : 90% du mobilier utilisable doit avoir une seconde vie. Chez les entreprises privées comme AG Insurance, nous voyons la même chose : acheter 300 nouveaux bureaux ? Très bien, mais alors avec une solution responsable pour ces 300 anciens bureaux.
Il ne s'agit pas seulement de réglementation. Il s'agit de pression interne. Vos propres collaborateurs le demandent. Votre propre politique de durabilité l'exige. Et votre direction veut pouvoir le mettre dans le rapport annuel.
Vous avez probablement déjà entendu parler de l'échelle des R. Refuser, réduire, réutiliser, réparer, recycler. Ça semble abstrait, mais lors d'un déménagement d'entreprise, ça devient soudain très concret.

Commencez à inventorier 6 mois avant votre déménagement. Quel mobilier reste ? Qu'est-ce qui obtient une seconde vie ? Qu'est-ce qui est transformé ? Cette planification précoce économise jusqu'à 30% sur vos coûts totaux de projet.
Soyons honnêtes sur ce que nous vivons chez les clients. Dans une entreprise pharmaceutique à Louvain, nous avons commencé avec la question : pouvez-vous faire quelque chose avec ça ? La réponse : pas tout. Trois bureaux gigantesques n'étaient tout simplement pas vendables. Trop spécifiques, trop peu de demande, pas de seconde vie possible.
C'est l'économie circulaire dans la pratique. Ça commence par l'honnêteté. Tous les bureaux ne deviennent pas des bureaux assis-debout. Toutes les armoires n'obtiennent pas une seconde vie. Mais la grande majorité oui. Et ces 80 à 90% font la différence.
"Mais nos collaborateurs n'accepteront pas de l'occasion."
"La logistique ne fonctionne pas."
"Il n'y a pas de garantie."
"Ça va mal tourner."
Ce sont les objections que nous entendons à chaque prise de contact. Compréhensible, car vous êtes sous pression. Pression temporelle, pression budgétaire, attentes internes. Personne ne veut être le facility manager qui crée un drame mobilier.
Laissez-nous partager trois exemples concrets d'organisations qui avaient exactement les mêmes objections.
Un cabinet d'avocats à Anvers voulait transformer 30% de ses bureaux. "Mais les gens travaillent dessus," était la préoccupation. La solution : dans chaque bâtiment de bureaux, 30 à 40% est vide en moyenne en raison des vacances, de la maladie et du travail hybride. Nous avons sorti ce matériel, donné un remplacement temporaire, et nous avons livré tout transformé sur le nouveau site.

Une entreprise IT à Gand a soudainement été confrontée à une grève le jour 1 de leur déménagement. La Place des Martyrs à Bruxelles complètement bloquée. Panique ? Non, réorganisation. Équipes supplémentaires mobilisées le lendemain, le processus ajusté, et la livraison quand même à temps.
Chez Deloitte à Bruxelles, nous avons même à l'époque placé des cartons avec des plateaux dessus pendant que les piétements étaient transformés. Ça semble fou ? Les gens ont simplement continué à travailler, et deux semaines plus tard, tout était parfait.
Le point : pour chaque objection, il existe une solution. Mais seulement si votre partenaire a vraiment de l'expérience avec le déménagement circulaire dans des environnements occupés.
Soyons honnêtes sur ce que vous traversez en tant que facility manager pendant un déménagement. Le stress est énorme. Vous devez tenir compte des RH, de l'IT, des entrepreneurs, des utilisateurs finaux. Tout le monde a une opinion. Tout le monde s'attend à ce que vous le résolviez. Et pendant ce temps, tout doit être dans le budget et à temps.
Un facility manager d'une entreprise pharmaceutique à Hasselt nous a dit : "Je ne dormais pas à cause de tous les facteurs qui pouvaient mal tourner." Et ce, alors que nous étions déjà trois mois dans le projet et que tout se déroulait selon le planning.
Ce stress est normal. Ce que nous voyons aussi : le soulagement lors de la livraison est gigantesque. Non pas parce que le projet est terminé, mais parce qu'il a réussi. Parce que les collaborateurs réagissent positivement. Parce que le CEO met le facility manager à l'honneur lors de la réception d'ouverture.
C'est arrivé l'année dernière dans une entreprise à Anvers. Le CEO a largement félicité le facility manager pour le travail fourni. Et nous avons pu partager cette appréciation. C'est le plus beau moment : quand quelqu'un qui était sous une énorme pression est reconnu pour le résultat.
"Je n'aurais jamais pu imaginer que le résultat final serait si bon."
Nous entendons cela plus souvent que vous ne le pensez. Car le scepticisme au début est normal. Les gens pensent : occasion signifie camelote. Ou : ils montrent une bonne chaise et le reste est déchet.
La réalité : après 50 ans et des centaines de projets, nous avons eu trois clients mécontents. Trois. Le reste ? Continue à revenir. Nous emmène chez leur prochain employeur. Appelle des années plus tard : "Rebecca peut-elle faire ce projet ?" ou "Hans est-il disponible ?"
Ce lien humain est ce qui nous distingue. Nos chefs de projet reçoivent des fleurs lors des réceptions d'ouverture. Des bouteilles de champagne. Une fois même une boîte de cigares cubains, après une conversation sur les cigares des mois plus tôt. Ça va au-delà d'une transaction commerciale.
Tout ne peut pas. La semaine dernière encore : un architecte a envoyé trois bureaux gigantesques. "Combien nous en donnez-vous ?" Notre réponse : "Désolé, ce n'est pas vendable. Si ce n'est plus bon pour vous, pourquoi le serait-ce pour quelqu'un d'autre ?"
L'économie circulaire ne signifie pas que vous devez tout réutiliser. Cela signifie que vous êtes honnête sur ce qui peut et ce qui ne peut pas. Que vous offrez une solution pour chaque pièce de matériel, même si cette solution est le recyclage. Car même avec le recyclage, vous bouclez la boucle.
Nous visons le réalisme. Un bureau fixe ne devient pas toujours un bureau assis-debout. Mais peut-être que le plateau peut aller sur un nouveau piètement. Cette évaluation de qualité préalable vous épargne des déceptions par la suite.
Parler de durabilité est une chose. L'exprimer en chiffres est plus puissant. C'est pourquoi chaque client reçoit après coup un certificat avec l'économie de CO₂. Chez Eneco, il était accroché à la réception. Chez KBC, il figurait dans le rapport annuel.
Les organisations utilisent cela activement dans la communication interne et externe. Car les collaborateurs veulent savoir : mon employeur fait-il vraiment quelque chose ? Cette transparence renforce votre marque employeur et votre crédibilité en tant que facility manager.
Un calculateur CO₂ simplifié montre maintenant directement : réutiliser 30 bureaux, rénover 40 armoires, réparer 20 chaises. Qu'est-ce que cela signifie en CO₂ évité ? Ces chiffres, vous pouvez les présenter à votre direction. Ces chiffres rendent votre choix défendable.

"Ce n'est quand même que pour les grandes entreprises ?" Faux. Nous travaillons pour des organisations de 5 collaborateurs à 2000. La différence ne réside pas dans la taille, mais dans l'état d'esprit.
Les grandes organisations comme KBC, BNP Paribas, ING et Deloitte représentent 75% de notre chiffre d'affaires. C'est vrai. Mais une petite entreprise de 10 collaborateurs qui dit "Nous nous concentrons sur notre cœur de métier, vous gérez le reste" est tout aussi précieuse.
Que vous déménagiez un siège social à Bruxelles ou une petite succursale à Louvain : si vous cherchez à être déchargé et que vous êtes prêt à investir dans l'expertise, alors nous sommes le bon partenaire.

Un déménagement d'entreprise est complexe. Surtout si vous voulez travailler de manière circulaire. Les questions s'accumulent : qu'est-ce qui est réutilisable ? Comment planifiez-vous cela logistiquement ? Que disent les collaborateurs ? Comment justifiez-vous cela auprès de la direction ?
Après 50 ans et des centaines de projets en Belgique, nous connaissons ces questions. Et plus important encore : nous connaissons les réponses.
Nous aimons réfléchir avec vous à la meilleure approche pour votre situation spécifique. Du déménagement de bureau interne au déménagement d'entreprise complet, du déménagement d'archives au déménagement de projet : nos spécialistes vous accompagnent tout au long du processus.
Car au final, il ne s'agit pas de meubles. Il s'agit de vous en tant que facility manager qui rendez possible un projet impossible. Avec le bon partenaire à vos côtés.
Un déménagement de bureaux réussi commence par le choix du bon partenaire. Contactez-nous dès aujourd’hui pour obtenir une offre gratuite sans engagement ou un accompagnement personnalisé pour votre projet de relocalisation.